Dès l’enfance, Laetitia Macé s’est trouvée en lien avec les Arts et la scène : danse classique, flûte traversière, chant et théâtre. Très jeune, elle se met en quête du sens de la Vie, et entame un travail sur elle-même pour dépasser et transformer les douleurs du passé. Elle choisit aussi la formation de comédienne, considérant le théâtre comme un outil de connaissance du monde et de découverte de soi. Elle finance ses études par les spectacles de rue. Elle a la chance de rencontrer Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. Elle découvre ainsi l’espace sacré où Ariane, telle une virtuose, met en scène la rencontre de différentes cultures, notamment à travers un stage de Topeng (théâtre balinais) et de Commedia dell’ arte. Tombée sous le charme de cet art sacré, elle décide d’aller à la source, rencontrer I Made Djimat, maître Topeng, à Ubud (Bali). Elle doit aussi beaucoup à Pol Pelletier, comédienne chercheuse et grande dame du théâtre québécois, qui lie diverses techniques théâtrales au travail sur soi.
Son voyage en Inde est une étape décisive de son chemin de vie. Besoin de vivre au plus près de la nature et de partir à l’aventure, son séjour ne devait durer que trois mois. Son parcours initiatique se prolongera finalement trois ans. Elle reste deux ans en Inde : là, elle est profondément touchée par la musique des Baols. Puis elle part vivre dans les grottes de l’Himalaya, où elle est marquée par le rapport à la nature, la pratique de la méditation et du yoga. Elle passe ensuite neuf mois en Israël, et revient enfin, en passant par la Grèce et l’Italie à vélo, chantant dans les rues. De retour en France, elle s’insère dans la société tout en étant connectée avec son élan de vie authentique. Elle joue dans quelques courts-métrages et publicités. Dans ce milieu, elle a toutefois le sentiment d'être en décalage avec ses valeurs essentielles. Elle préfère alors suspendre sa carrière un certain temps, et s’oriente vers la formation.
Consciente d’avoir beaucoup reçu, elle décide de transmettre à son tour. Désireuse d’être plus en lien avec son aspiration profonde, elle communique sa passion du théâtre aux enfants d’abord, puis aux adultes, avec la création de l’association "Toi Moi Nous". Parce qu’elle considère le théâtre comme un art sacré, elle l'investit dans la formation auprès des particuliers et des entreprises. Elle a en effet la conviction que cela peut aider les personnes à être plus justes dans leur vie, à se rapprocher de leur cœur, de leurs émotions, de leur corps. Le théâtre permet de respecter leur élan vital, et de restaurer la qualité du lien à eux-mêmes et aux autres. L’improvisation est un moyen pour mettre en lumière leur beauté intérieure. En 2012, de nouveau animée par une pulsion d’expression artistique, elle co-écrit avec Bruno Deleu, metteur en scène, la pièce Le Venin, largement inspirée de sa propre vie. Elle remonte ainsi seule en scène le 8 mars 2012, lors du festival de femmes Femin'Arte à Antibes. Depuis, elle se consacre à nouveau entièrement à Toi Moi Nous auprès des particuliers et des entreprises avec passion et engagement.
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